En France, la méditation se généralise !* De plus en plus de gens de tous groupes d’âge et milieux sociaux se mettent à la méditation, ce qui est vraiment merveilleux. Auparavant, la méditation était souvent associée à une dérive sectaire. Mais au cours des trente ou quarante dernières années, pas moins de 3000 études ont été réalisées sur les effets positifs de la méditation. Et au fond, toutes se rejoignaient sur les bienfaits de la méditation. De nos jours, les scientifiques vous placent des électrodes sur le cerveau et sont tout à fait en mesure de suivre son évolution et les changements qui se passent à l’intérieur. Voici une énumération des effets positifs de la méditation d’après ces études.
* Référence de l’auteur à un reportage de France 2 diffusé dans le journal télévisé de 20h le 19 juin 2016 et consacré à son groupe de méditation à Paris (NdT)
Commençons par les bienfaits émotionnels, visibles dès vingt minutes de pratique par jour. La méditation diminue l’inquiétude, l’impulsivité, le stress, la peur, la solitude et même la dépression. En outre, elle augmente l’estime et l’acceptation de soi. La méditation accroît également la résistance face à la souffrance et à l’adversité, donnant davantage de force à l’individu pour faire face aux obstacles. Elle augmente la détente, l’optimisme et la conscience, elle contribue à empêcher les excès alimentaires pour causes émotionnelles et le tabagisme. La pratique de la méditation développe des liens sociaux positifs. Les personnes timides ont donc intérêt à méditer, pour connaître une plus grande fluidité dans leurs liens sociaux. La méditation augmente l’humeur et l’intelligence émotionnelle, qui n’a parfois rien à voir avec le degré d'intelligence mentale : combien de personnes avez-vous rencontrées dans votre vie qui sont intelligentes mentalement, mais qui ne brillent pas par leur intelligence émotionnelle ? Elles sont pareilles à des enfants de 5 ans. Il est donc formidable que la méditation puisse augmenter l’intelligence émotionnelle et la clarté.
Passons maintenant aux effets de la méditation sur le plan mental. Ces 3000 études scientifiques ont démontré que la pratique de la méditation augmente la force mentale et la concentration, ainsi que la mémoire. La quoi, déjà ? Ah oui, la mémoire ! Je précise que la méditation augmente le sens de l’humour, ainsi que la joie de vivre.
La méditation développe également les capacités cognitives et la créativité, et améliore la prise de décision et la résolution de problèmes. Elle aide également à se détacher, à ignorer les distractions. Phénomène remarquable, elle contribue également à diminuer le trouble du déficit de l’attention, dont on sait qu’il a explosé dans la dernière décennie. Les télévisions, écrans d’ordinateur, téléphones portables et ondes wi-fi en général n’y sont probablement pas étrangers. À ce sujet, histoire vraie, il y avait en Afrique du Sud une école où tout se passait bien ; les enfants n’avaient aucun problème. Un jour, un opérateur chargé d’installer le wi-fi est venu y installer une antenne. Il y avait en particulier une classe composée de trente enfants agréables, au comportement harmonieux. Leur professeur a témoigné que tous ses élèves, à partir du moment où l’antenne relais a été installée, ont montré des comportements désastreux : ils étaient eux-mêmes perturbés et perturbaient les autres. À qui a profité le crime ? si l’on peut dire ? Aux compagnies pharmaceutiques, entre autres. Parce que, dans les six mois qui ont suivi, tous les enfants ont été placés sous Ritaline. C’est tout bonnement incroyable. En tous cas, bonne nouvelle, la méditation contribue à largement diminuer l’impact du trouble du déficit de l’attention.
Dernier élément, qui n’est pas le moindre : la méditation améliore la santé. Elle agit sur le système immunitaire, ainsi que sur la respiration et le rythme cardiaque. Elle réduit la tension artérielle et elle augmente la longévité. Elle diminue les problèmes cardiaques et cérébraux. Elle réduit également les troubles inflammatoires et l’asthme. La méditation réduit également le syndrome prémenstruel ainsi que les symptômes de la ménopause.
Elle contribue également à diminuer la fibromyalgie et l’arthrite. Tous ces résultats ont été obtenus à partir d’études scientifiques. Cela en dit long sur les personnes qui ont une opinion négative au sujet de la méditation. Un individu qui passerait une journée à faire des recherches sur la méditation et qui oserait encore dire que la méditation est néfaste vit au Moyen-âge. Au XVe siècle, en France, on disait : « C’est une sorcière, brûlez-la ! ». À l’époque, il suffisait d’accuser une femme pour la faire condamner. Au passage, l’accusateur était payé deux pièces d’argent par l’Église ; il y avait donc beaucoup à gagner. En parallèle, au XXe siècle, on vous disait : « Vous méditez ! Vous faites partie d’une secte ! » Heureusement, au XXIe siècle, la méditation se généralise en France et c’est vraiment une excellente nouvelle.
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