Dans la vie, tout a une importance. Aujourd’hui, j’ai à nouveau réfléchi à ce qu’il m’importait de transmettre. Ma réflexion a pour but de vous apporter quelque chose qui a un sens profond, outre le fait que je veux suivre ma joie. Pour moi, ce livre est comme un bouquet de fleurs que je vous offre.
J’aimerais vous apprendre quelque chose de beau, de profond : les racines de la souffrance et des conflits sur cette planète. Pour cela, j’ai répété la question suivante comme un mantra : « Quelles sont les racines de la souffrance et des conflits ? » Et j’ai ensuite écouté les réponses qui venaient de l’intérieur. J’ai été surpris de constater qu’il y avait une liste entière qui apparaissait.
Il y a évidemment un dénominateur commun sous-jacent à toutes nos souffrances : l’ignorance du fonctionnement intrinsèque et très complexe de l’univers, auquel nul ne nous éduque. Qui plus est, nous n’avons pas la moindre idée du fonctionnement très complexe de notre mental, ce qui est pourtant capital.
Nous souffrons de ne pas réaliser, comme l’avait découvert le Bouddha en son temps, que nos pensées créent notre réalité. C’est une information essentielle. Nous avons beaucoup de pensées toxiques inconsciemment influencées par notre environnement, lui-même souvent toxique. Nos pensées deviennent alors polluées, ce dont nous ne nous rendons pas compte.
En somme, une des raisons de notre souffrance est notre inconscience, car nous n’arrivons pas à comprendre que nos pensées créent notre réalité. C’est pourtant un élément capital. Le Bouddha a dit : « La vie est souffrance ». Bien qu’il y ait heureusement de bons moments dans la vie, on peut dire que le Bouddha a sur le fond raison. La souffrance, la maladie sont plus que jamais présentes aujourd’hui et il y a une raison à cela. Sachant que nous n’avons pas été éduqués au fonctionnement de la vie, nous faisons des choix inconscients, inappropriés. Il y a même des personnes qui sont conscientes de l’impact négatif de leurs actes sur le reste de l’humanité, mais qui passent outre et donnent la priorité aux profits considérables qu’elles retirent de leur activité.
Voici cette liste des raisons à l’origine de notre souffrance et des conflits. La première d’entre elles est que l’on ne comprend pas que nos pensées négatives engendrent des situations négatives. C’est donc la première chose à changer. Il existe de nos jours beaucoup d’ouvrages sur la pensée positive, grâce auxquels on comprend facilement qu’une pensée positive est à l’origine d’une situation, d’une réalité positive.
De même que nous ne connaissons pas le pouvoir de la pensée, nous sommes également inconscients du pouvoir du verbe. À partir du moment où vous critiquez quelqu’un, vous commencez à faire du mal à cette personne. Il y a une épidémie chez l’être humain, qui s’avère être une erreur colossale que l’on fait tous : juger autrui. D’une part, on a des pensées de jugement et pire, on peut avoir des paroles de jugement qui font basculer notre interlocuteur dans une sorte d’enfer.
On est totalement inconscient de la différence entre les modes de communication positifs et négatifs, violents et non violents. Dire quelque chose de méchant ou de violent à quelqu’un revient à lui envoyer un couteau avec votre bouche.
On ne comprend pas également que tout est relié dans l’univers. Même les physiciens disent des choses absolument fascinantes, qui étaient de l’ordre de la science-fiction il y a encore une vingtaine d’années, mais dont on a aujourd’hui pu prouver qu’elles étaient réelles. Et que dire quand ils affirment que tout est relié et qu’il n’y a vraiment qu’un esprit collectif ! Mais surtout, ne me croyez pas. Faites vos recherches, je vous prie !
L’ignorance est associée à une caractéristique très étrange. On pense, d’une part, qu’une absence totale d’éducation est une forme de connaissance. Cela fait partie de la condition humaine : dans toute situation, on veut avoir raison. Car la condition humaine est essentiellement liée à la paresse. Qu’importe ce que l’on dit ; au final, on veut avoir raison, ce qui est une manifestation purement égotique. Et plutôt que de prendre le temps de s’éduquer, de faire ses recherches, on préfère parfois dire : « J’ai raison, c’est comme ça ».
C’est d’une profonde ignorance. Certains disent même tout ce qui leur passe par la tête, que ce soit vrai ou non. S’ils le disent, c’est que cela doit être vrai. Adolphe Hitler fonctionnait comme cela : il répétait encore et encore les mêmes choses, inventées de toutes pièces, sachant pertinemment que ses propos allaient devenir réalité dans la tête des gens. Dans ces cas-là, on a vraiment un mental, un ego qui prend totalement le dessus et qui échappe à toute forme de contrôle. L’individu se comporte en sociopathe : il ne se préoccupe pas ni savoir s’il dit la vérité ou s’il ment, ni de ce que pense autrui ; il ne fait preuve d’aucune empathie.
Notre souffrance est en partie liée au fait que nous ne comprenons pas comment fonctionne la communication humaine. Par exemple, l’industrie de la publicité, qui existe partout dans le monde, comprend très bien le principe qui consiste à répéter les mêmes messages et à vous laver le cerveau jusqu’à ce que vous finissiez par acheter le produit en question. Achetez ceci ! Achetez ceci ! Achetez ceci ! Jusqu’à ce que vous finissiez par le faire.
Une autre méthode très courue, qui crée la souffrance et les conflits, consiste à ne pas écouter notre intuition profonde, qui tente de nous guider. Souvent, on entend dire : « j’aimerais tellement avoir la réponse à ma question, savoir quelle direction suivre dans la vie ». Devinez quoi : tout est déjà en vous, on appelle cela l’intuition. Votre intuition vous dira, lorsque vous êtes confronté à une situation, si elle est bonne ou pas pour vous : quel est votre ressenti ? Plutôt oui ou plutôt non ? Après, qu’allez-vous en faire ? En général, on a tendance à ignorer notre intuition, on n’a pas confiance. Alors qu’on a le sentiment que la situation est favorable, on finit par dire non. Dans le film Yes man, Jim Carrey incarnait caricaturalement ce comportement. Quand on a envie de dire oui, on dit non et quand on ressent que l’on veut dire non, on dit oui.
C’est essentiel à comprendre, car c’est une attitude complètement erronée, qui est bien illustrée par l’histoire de la grenouille que l’on met dans une casserole. Si on la met directement dans de l’eau bouillante, elle donnera immédiatement un coup de patte pour ressortir de la casserole, mais, phénomène étrange, si, au lieu de mettre directement la grenouille dans une casserole remplie d’eau bouillante, vous la mettez dans de l’eau tiède et que vous faites progressivement monter la température, la grenouille va rester là et s’habituer au fur et à mesure, jusqu’à ce qu’elle finisse par succomber. On est dans la même situation : au fur et à mesure que notre environnement se dégrade, on s’habitue progressivement et on perd cette capacité à dire non.
Donc voici votre système de guidance : lorsque vous êtes confronté à une situation, ressentez ce qui se passe à l’intérieur. Ressentez-vous plutôt un oui ou plutôt un non ? Puis, une autre question se pose : allez-vous honorer votre ressenti ou l’ignorer ?
No comments:
Post a Comment